Fabriquer sa borne d'arcade

Combien d’entres-vous n’ont pas rêvés (fantasmés) de pouvoir disposer de leur propre borne d’arcade à la maison ? Si l’idée m’a souvent effleurée l’esprit, j’ai été à chaque fois ramené à la dure réalité que sont:

- Le manque de place.
- Le manque de compétence pour effectuer cette réalisation.
- Le manque d’outillage.
- Le manque de temps.
- Le coût d’une telle réalisation.

Toutefois à la faveur d’un déménagement j’ai décidé de « sauter le pas » et de me lancer dans l’aventure. Pour l’occasion j’ai également décidé de réaliser ce site afin de faire partager « au jour le jour » mes expériences, mes résultats et mes déboires afin que ceci puisse éventuellement servir à tous ceux qui désirent ou hésitent à en faire de même.

Bon… autant être franc avec tout le monde… je ne suis pas un « PRO » du bricolage… Dès lors, si j’arrive au bout de ma réalisation, tout un chacun pourra considérer qu’il pourra lui aussi en faire de même.

Rien ne se perd... rien ne se crée...

tout se transforme...
( Antoine Lavoisier – 1789 )

Chez " Casto" .. y a tout ce qu'il faut !

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Mais au fait… Pourquoi réaliser sa propre borne d’arcade ?

Bon nombre d’entres-vous pourront peut être se poser la question. La réponse tient en 4 points:

1) Pour revivre les sensations éprouvées lors de parties dans les salles d’arcades. Car même si je dispose de consoles de salon « nouvelle génération » avec des jeux au « top » sur lesquels je passe énormément de temps (combien de parties en « ligne » ai je pu réaliser à « Gears of War2″ jusqu’à 2h du mat et plus…), rien ne peut remplacer le plaisir d’envisager de rejouer « comme en arcade » à des jeux tels que »Pacman », « Street fighter » et autres…

Message personnel: « Steve… dès que j’ai réalisé la borne… promis…. je t’invite pour une « super » partie de « Double Dragon ».

Pouvoir rejouer sur une borne d’arcade à la maison c’est un peu comme disposer d’une machine à remonter le temps en ayant la possibilité (en quelque sorte) de modifier le cours de l’histoire en jouant à des jeux que j’avais pu voir « tourner » en salle (il y a plusieurs dizaines d’années) mais que je n’avais pas eu l’occasion de tester… bon ok je vais peut être un peu loin dans mon raisonnement… mais les plus 20 ans me comprendrons…

2) L’aspect « challenge » est également un point qui pourra vous décider à réaliser votre borne d’arcade. Pour ma part, ce sont mes enfants et ma femme qui se sont pour l’occasion un peu moqués de moi lorsque je leur ai annoncé mon intention: « Toi ? réaliser une borne d’arcade… mort de rire… Tu n’y arriveras jamais… » Bon ok.. c’est ce que l’on va voir…

3) Pour le plaisir de pouvoir dire: » C’est moi qui l’ai fait ! « …

4) Le dernier point est tout naturellement… pour se la « péter grave » devant les copains. Même si on ne veux pas se l’avouer… avoir une borne d’arcade… c’est « la classe »… (« tout le monde » peu avoir une console de salon… mais très peu peuvent prétendre disposer d’une borne d’arcade à la maison…).

Recherches d’inspirations:
Réaliser d’une borne d’arcade consiste à:

- Disposer d’un PC avec des logiciels d’émulation permettant de reproduire les anciens jeux d’arcade.

- Disposer d’un joystick et de boutons identiques à ceux que l’on trouve sur une borne d’arcade.

- Disposer d’un « meuble » reprenant la forme d’une borne d’arcade.

- Assembler ensuite l’ensemble des éléments afin de reproduire le fonctionnement et la présentation de la borne d’arcade.

L’étape la plus difficile reste à mes yeux la conception du « meuble » reprenant la forme de la borne d’arcade. Aussi, ma première démarche a été de faire une recherche sur Internet. Après quelques heures, j’ai trouvé plusieurs exemples de sites assez bien documentés… Toutefois aucune des réalisations proposées ne m’a franchement emballée (d’un point de vue esthétique)… Vous savez… les goûts et les couleurs….

J’ai finalement fini par trouver 3 réalisations qui m’ont séduites en tous points:

http://fabrice.montupet.pagesperso-orange.fr/arcade/dkjr/index.htm

ainsi que

http://arstechnica.com/civis/viewtopic.php?f=23&t=209271

ainsi que

http://www.koenigs.dk/mame/eng/index.htm (Project Mame)

Ces réalisations sont (« à mes yeux ») de pures merveilles. Leurs qualités forcent le respect. Les personnes « responsables » de ces bornes d’arcades sont de vrais « pros » (à la vue des différentes photos proposées sur leur site, il est clair que leurs auteurs possèdent du matériel et surtout des compétences que je n’aient pas…). Donc autant être tout de suite clair… j’ai déjà intégré le fait qu’il ne me sera pas possible de réaliser une borne avec une telle qualité et une telle finition… Mais je vais essayer (dans la mesure du possible) de m’en rapprocher le plus possible.

Les 2 premières bornes ressemblent beaucoup (dans leur forme) à celle de « Pacman ». J’avais en premier lieu porté mon dévolu sur le 2ème modèle avant de finalement opter pour la borne du « Project Mame »). Les 2 principales raisons sont que la borne du « Project Mame » est moins profonde (donc elle occupera moins de place) et surtout qu’elle dispose de plans facilitants sa réalisation.

Une troisième raison vient également de sa couleur !

Bon c’est décidé je vous explique tout… J’avais déjà repéré la borne du « Project Mame » plusieurs mois à l’avance mais sans envisager de la réaliser (je m’étais juste émerveillé devant sa finition laquée de couleur « noire »). A la faveur de mon déménagement (pour une maison un peu plus grande) l’idée m’a effleurée de concevoir une borne d’arcade (j’avais une petite place « vide » dans une pièce…). Mais à ce stade, il ne s’agissait que d’une simple idée. C’est en commençant à réfléchir au déménagement des meubles de mon ancienne maison que le déclic m’est venu..

Un des meubles achetés il y a quelques années de cela chez But™ (ou Conforama™ ?) ne trouverait pas de place dans la nouvelle maison. Il s’agissait d’un meuble avec des planches mélaminées de couleurs « noire ». Vous savez il s’agit de ce genre de meuble qui n’accepte que très rarement les démontages et les re-montages (leur système de fixation ne s’y prêtant pas). Dès lors, la solution m’est apparue en un éclair !

J’allais en effet pouvoir disposer non seulement d’une place suffisante dans mon nouveau logement mais surtout de planches « gratuites » et déjà peintes avec une couleur similaire à celle de la borne d’arcarde du « Project Mame » (et qui plus avec des dimensions identiques à 1 cm près !).

Dès lors en ayant recours à mes planches, j’allais:

- M’éviter un travail de peinture long et fastidieux (en raccourcissant ainsi le délai de

réalisation)
- Disposer de planches d’une qualité que je n’aurais jamais réussie à obtenir
par moi même si j’avais du les peindre.
- Limiter le coût de la réalisation (pas de planche à acheter, ni de peinture,

ni d’enduit, ni de pinceaux…)

Bon… voyons maintenant le revers de la médaille…

La grosse limitation vient du fait que mes planches sont conçues sur la base d’aggloméré mélaminé. A l’inverse, les planches utilisées pour le « Project Mame » sont « pleines ». Son auteur a pris soins de poncer toutes les arrêtes afin d’obtenir un rendu impeccable avant de les peindre. Le résultat est tout simplement parfait… Dans mon cas, il me sera impossible d’obtenir un rendu identique sur les planches en aggloméré. L’idée m’est alors venue d’utiliser un cache en plastique pour assurer la finition des arrêtes. J’ai fini par trouver (merci Steve) un cache ayant la forme d’une réglette en forme de « U » chez Castomara™… (c’est bien connu… chez Casto… y’a tout ce qu’il faut…).

Le recours à ce cache semble (en théorie) être un bon compromis, me permettant de pouvoir utiliser mes planches tout en bénéficiant d’une finition « acceptable » (en permettant même de cacher les éventuelles bavures et défauts de mes découpes… encore une fois… je ne suis pas un « pro » du bricolage).

Je reviendrais plus en détail sur ces réglettes dès que je les auraient définitivement mises en place car en étudiant les plans du « Project Mame », il apparait également que le recours à ces réglettes risque de m’imposer quelques aménagements sur les plans initiaux du meuble.

Coût et matériel nécessaire pour la réalisation de votre borne d’arcade:

Afin de vous éclairer sur le coût nécessaire à la réalisation de la borne d’arcade, vous trouverez à la fin du site un récapitulatif des prix des différents éléments entrant dans sa composition. J’ai volontairement exclu le coût de l’outillage (coût qu’il vous faudra toutefois prévoir si comme moi, vous ne disposiez pas du nécessaire).

De même, je n’ai pas reporté (et pour cause) le prix des différentes planches en bois. Sachez qu’il vous sera possible de réaliser votre borne d’arcade en utilisant « ma méthode » sans avoir à subtiliser les planches du meuble de vos enfants.. en achetant tout simplement des planches en aggloméré mélaminé similaires auprès des magasins de bricolage spécialisés.

La première opération a été pour ma part de faire l’acquisition d’une scie électrique. Il en existe une multitude (le premier prix est de l’ordre de 8,90 € !). Bon… j’ai opté pour un modèle un peu plus cher (le vendeur m’ayant clairement indiqué que le modèle à 8,90 € était comprable à un gadget – et j’ai bien voulu le croire sans problème !). J’ai aussi acheté des lames spéciales permttant une découpe nette des planches mélaminées.

Ces lames ont la particularité d’avoir les dents inversées par rapport aux lames classiques afin d’éviter les efforts sur la face avant lors de la découpe. J’ai ensuite fait des essais sur des chutes de planches en essayant des découpes sur des tracés arrondis.

Bon… premier constat… c’est pas évident de suivre les courbes… c’est d’autant plus vrai lorsque les courbes sont serrées… Par contre la découpe et parfaite et il n’y a aucune bavure.

J’en ai également profité pour m’acheter un petit établi de travail… Et oui je suis un « bricoleur du dimanche » et je ne possède pas de pièce aménagée, ni de supers outils comme ceux que l’on peut voir sur les photos du " Project Mame ". Toute ma borne d’arcade sera donc réalisée… sur ma terrasse… entre la table de jardin et mon petit établi à 12 € !

La première étape a consisté à reproduire le plan d’un des côtés de la borne d’arcade disponible sur le site du " Project Mame " sur une de mes planches (en adaptant quelques dimensions car ma planche est plus courte en profondeur de 1 cm et en augmentant le rayon d’une des courbures initiales pour faciliter la découpe). J’ai donc dessiné le tracé à l’aide d’une règle et d’un compas (pour les courbes) et puis … je me suis lancé dans le « grand bain » en commençant la découpe… Gloupps… Ok le résultat est à peu près concluant… même si je dois avouer que je n’est pas réussi à suivre le tracé initial à 100 %. Mais bon à première vue celà semble « joli ».

En y regardant de plus près la découpe de mes planches (dans les courbures) n’est pas complètement à 90° (la découpe est quelquefois légèrement en biais). L’utilisation des réglettes en « U » devrait arranger cela. J’ai fait un essai rapide et il semble qu’effectivement les réglettes vont pouvoir cacher ces défauts… Mais seul leur montage définitif me permettra d’en être totalement certain…

L’étape suivante consiste à placer ma première découpe sur l’autre planche afin de reproduire le tracé à l’identique. Il ne me restera alors plus qu’à découper la seconde planche.

Autant dire que j’appréhende un peu le résultat… Du fait que j’ai eu du mal à suivre le tracé initial de la première planche… il me faudra impérativement rester au plus près du tracé pour la seconde planche afin d’obtenir 2 planches les plus similaires possibles

Ca y est j’ai terminé de découper tant bien que mal le 2ème panneau. Dans la foulée, j’ai décidé d’ajouter un interrupteur en haut du panneau de gauche afin de pouvoir mettre en marche et arrêter l’éclairage de la borne et couper l’alimentation du PC qui sera à l’intérieur pour l’isoler de l’installation électrique.

La prochaine étape va consister à appliquer les réglettes en forme de « U » pour habiller et cacher les découpes. Premier conseil... faites vous greffer une 3ème main où appelez du renfort: femme, enfant, belle-mère… Plus sérieusement, il vaut mieux être trois personnes.

- Une première personne qui maintien une extrémité de la réglette.
- Une deuxième qui à l’aide d’un séchoir à cheveux (en position air chaud) va

permettre d’assouplir la réglette en plastique.
- Et la troisième personne qui va donner la forme à la réglette afin que cette
dernière épouse autant que faire ce peut les courbes du panneau en aggloméré.

Après quelques essais, l’opération s’est déroulée à « peu près bien ». Par contre lorsque la réglette est courbée avec un rayon très court, ses rebords ont tendance à plier vers l’extérieur.

Chauffez alors longuement ces derniers à l’aide du fer à cheveux et resserrez les rebords à l’aide d’une pince, puis tout en maintenant la pression de la pince, laissez le plastique refroidir.

Ce dernière épousera alors la forme voulue. Lors de cette opération, pensez à protéger le plastique des mâchoires de la pinces car pour ma part j’ai fait quelques marques (rien de grave… mais quand même…) du fait que le plastique soit très souple sous l’effet du séchoir.

Le résultat obtenu est satisfaisant. Toutefois à bien y regarder les courbures de la réglette des 2 panneaux ne sont pas exactement identiques… mais ça reste acceptable dans l'ensemble.

A ce stade, j’ai également commencé à réfléchir à la restitution sonore du meuble. Celle-ci sera assurée par 2 enceintes amplifiées (je reviendrais sur leur mise en oeuvre plus tard) ainsi que par un caisson de basse. L’auteur de la borne d’arcade sur laquelle je me suis basé a choisi de placer le caisson sur la face avant basse du meuble avec un tissu de couleur noir pour cacher celui-ci (à la manière d’une enceinte).

Pour tout vous dire, le résultat ne m’a pas trop convaincu et pour ma part, j’ai donc décidé que le son de mon caisson serait diffusé en bas à gauche du meuble.Le rendu serait peut être un peu moins « bon »… mais le meuble serait plus « beau » et ressemblerait plus à une « vraie » borne d’arcade.

J’ai donc récupéré des petites grilles d’aération que j’avais en stock, puis après les avoir peintes en noire, j’en ai monté 2 l’une sur l’autre. J’ai également prévu des trous à l’arrière du meuble qui permettront aussi la diffusion sonore du caisson.

Fabrication du support et assemblage des premiers éléments...

Je vais maintenant " attaquer " le support principal du meuble d’arcade. Pour ce faire j’ai simplement récupéré la base de l’ancien meuble puis je l’ai découpé à la bonne largeur. J’ai également récupéré le système de pieds avec les petites équerres plastiques de fixation qui était exploité à l’origine.

Afin de pouvoir assembler les 2 panneaux latéraux ainsi que le panneau frontal sur le support principal, j’ai prévu d’avoir recours à des tasseaux de bois de 2,5 cm de côté, lesquels seront fixés à l’aide de vis afin de maintenir les panneaux sur le support..

PS: Oui je sais que la nappe à fleur de ma table de jardin vous a tapé dans l’œil… N’insistez pas.. elle n’est pas à vendre !

La première question que je me suis posée concerne la solidité du meuble. Sur les meubles réalisés à partir de planches en bois (à peindre), la fixation entre les planches est obtenue avec des vis qui traversent les planches externes du meuble afin de venir « mordre » vers l’intérieur sur le support principal du meuble.

Dans mon cas, je n’aurais aucune vis « traversante ». La fixation sera effectuée par les vis « de l’intérieur du meuble, vers l’extérieur », sans qu’aucune des vis ne mordent sur plus de 5 à 8 mm dans les planches… J’ai donc décidé d’utiliser également de la colle à bois pour solidifier l’ensemble du meuble.

La photo de gauche montre la préparation de la planche frontale du meuble d’arcade. « Récupération oblige », il ne me sera pas possible de disposer d’une planche ayant la hauteur totale nécessaire. Il me sera donc nécessaire d’utiliser ultérieurement une seconde planche qui viendra compléter la face avant du meuble d’arcade.

La préparation des planches et des tasseaux de bois est une opération assez fastidieuse car il faut pré-percer les tasseaux, y visser et dévisser les vis de fixation (afin d’obtenir un pas de vis), faire le pointage des vis dans la partie opposée de la planche, visser et dévisser les vis dans les parties opposées, encoller les 2 parties puis procéder enfin à l’assemblage final des parties en serrant fortement les vis.

Ca y est… je rentre dans le vif du sujet et je commence vraiment l’assemblage du meuble. J’en profite également pour ajouter une petite planche de liaison à mi-hauteur du meuble pour solidifier la structure.

- Premier constat: le meuble à l’air suffisamment solide.
- Deuxième constat: le meuble est déjà très lourd. Donc même si cela

parait anodin, je vous suggère très fortement (comme je l’ai fait) d’as-

sembler le meuble dans la pièce où ce dernier sera installé définitivement

(car un fois monté, il vous sera assez difficile de le déplacer… à moins

que vous prévoyiez un support sur roulettes).

Le meuble prend forme est je suis particulièrement content du résultat. Je continue l’assemblage par le support de l’enseigne du meuble (encore appelé « marquee » sur différents site Anglais).

A ce titre la photo de gauche montre le meuble vue de derrière ainsi que le meuble vue de devant avec la plaque en plexi transparente sur laquelle sera collé un autocollant de présentation de l’enseigne (marquee).

Encore une petite photo du meuble sur lequel la barre transversale en façade est désormais installée.

Conception de la partie "audio" de la borne d'arcade...

L’étape suivante va consister à récupérer le système audio de mon ancien PC (2 haut-parleurs
+ 1 caisson de basses) afin de l’installer dans le meuble d’arcade. Bien que d’apparence simple, cette étape m’a demandé beaucoup de travail…

L’auteur de la borne d’arcade sur laquelle je me suis basée a utilisé des haut-parleurs assez
" gros " qui s’ils doivent avoir un très bon rendu sonore sont pour ma part un peu « disgracieux ». J’ai donc eu l’idée de réutiliser les anciens haut-parleurs de mon PC.

De part leur forme carrée, il ne me serait pas possible de les intégrer en façade sur le meuble. J’ai donc prévu une découpe dans le meuble associée à un cache rond (trouvé auprès la société MONACOR).

Quelques photos valant mieux qu’une grande explication, je vous invite à consulter celles qui suivent afin de bien comprendre comment j’ai procédé. Attention… suivez le guide !

Ci-dessus la photo d’un des haut-parleurs sur lesquels j’ai retiré le pied et sur lequel j’ai colorié la face-avant à l’aide d’un feutre indélébile de couleur noire.

Vous pouvez également voir la photo du cache qui le recouvrira. J’ai colorié le haut-parleur en noir sans quoi sa couleur blanche initiale se serait vue au travers du cache. J’ai de plus utilisé un feutre noir indélébile plutôt que de la peinture afin d’éviter que la peinture ne bouche la grille du haut-parleur ou ne tombe sur la membrane du haut-parleur. La deuxième photo montre le début de la découpe du support en bois destiné à recevoir les haut-parleurs et les caches.

Les photos ci-dessous montrent: la face avant du support (une fois percée) ainsi que l’effet final que j’obtiendrais (une fois le cache posé sur le haut-parleur).

La photo ci-dessous montre la face arrière du support destinée à recevoir les haut-parleurs et les caches. Si vous regardez les photos du meuble terminé et les plans disponibles sur le site Internet sur lequel je me suis inspiré, vous vous rendrez compte que le support des haut-parleurs est incliné. Il m’a donc fallu effectuer une découpe en biseau d’un de ses côtés pour que le support puisse être rapporté sur les planches de l’enseigne avec un minimum d’espacement.

N’ayant pas de ponceuse, ni de meuleuse, cette opération m’a demandé énormément de temps… J’ai en effet réalisé le biseau avec un simple cutter et une lime … millimètre par millimètre en découpant littéralement le bois avec la plus grande attention !

La photo en bas à droite montre un des haut-parleurs fixé au dos du support. Pour le fixer j’ai utilisé des petits crochets et du fil métallique (pour les grillages de clôtures) en le « ligotant » sur la planche. Pour une meilleure solidité, j’ai utilisé par la suite une petite sangle additionnelle (type courroie) vissée « en force » verticalement et un « bon paquet » de colle forte appliquée sur la sangle, sur les fils métalliques et sur le boîtier du haut-parleur pour solidifier l’ensemble.

La photo en haut à droite montre le support monté sur le meuble (vue de l’arrière avec un des haut-parleurs monté). Il ne me restera plus qu’à monter le second haut-parleur et les caches ronds de l’autre côté du support.

Concernant le réglage sonore des haut-parleurs, les réalisations de meubles d’arcades sur lesquelles je me suis basé ont utilisées des boutons-poussoirs « + » / « - » sur la plaque principale.

Le réglage étant alors pris en charge par « soft » sous Windows. Pour ma part j’ai préféré réutiliser la petite platine d’amplification électronique de réglage du volume de mes haut-parleurs. Je l’ai donc extraite de son boîtier et déporté « tant bien que mal » un bouton sur le côté du meuble (juste en dessous de l’interrupteur général d’alimentation). La photo ci-dessus montre le report du bouton du réglage du volume. Ce réglage est facilement accessible et n’ajoute pas de bouton supplémentaires pouvant nuire (à mon sens) à la jouablité des autres boutons-poussoirs de la borne d’arcade.

Retour vers le ... passé !

Bon… autant vous prévenir tout de suite… Les pages qui suivent ont été rédigées après la fabication du meuble d’arcade.

J’avais prévu d’écrire le blog au fur et à mesure… mais bon vous savez ce que c’est… on a pas toujours le temps sur le moment… et on se dit:

- Je vais continuer le blog demain…
- Dans 3 jours…
- La semaine prochaine…

et puis voila comment 3 mois ont passé depuis que le meuble est opérationnel !

Je vais donc rassembler mes souvenirs (et les photos que j’avais heureusement prises au fur et à mesure) et faire « comme si »… j’écrivais le blog au fil de ma réalisation (en apportant toutefois quelques petits commentaires issus de mon expérience après utilisation du meuble… ce qui n’est peut être pas plus mal pour vous).

L’étape suivante a consisté à ajouter 2 boutons de chaque côté du meuble afin de pouvoir exploiter ces derniers avec les émulateurs de flippers.

Le premier bouton est attribué au contrôle du « flip ».

Le second pour simuler le

« bousculement » du flipper afin de faire dévier la trajectoire de la balle (Il vous faudra utiliser ce dernier avec parcimonie… sous peine de « TILT » en pleine partie !)

Note: Avec le recul et plusieurs mois d’utilisations de ma borne d’arcade, je vous conseille de rapprocher les 2 boutons un peu plus l’un de l’autre.

En effet, à l’usage le bouton du « Tilt » est un peu trop décalé pour une manipulation rapide en pleine action.

Conception de la partie "éclairage" de la borne d'arcade...

L’étape suivante a consisté à réaliser l’éclairage du panneau « haut » de présentation du meuble (le terme anglais pour ce panneau est "marquee"). Cet éclairage est bien sur optionnel… mais quitte à avoir un meuble qui ressemble le plus possible à un « vrai » meuble d’arcade… autant ajouter ce dernier !

L’idée est d’utiliser une source lumineuse à placer derrière le panneau afin de pouvoir l’éclairer de l’intérieur. Mon premier réflexe a été d’acheter un néon de 30 cm. Bon… vous pouvez tout de suite oublier ce type d’éclairage… Même " collé " contre le panneau, l’éclairage est insuffisant... et en plus le panneau est alors trop largement exposé à la chaleur du néon.

J’ai finalement « recyclé » le néon en l’utilisant pour allumer l’intérieur du meuble (je reviendrais sur cette étape un peu plus loin dans le bas de la page). Mon choix s’est alors porté sur des lampes à Leds « haut rendement ». Ces dernières éclairent très fortement en ayant comme principal avantage de ne pas « diffuser » de chaleur (ce qui est très important pour une utilisation dans un meuble en bois).

Seul le culot et le corps de la lampe chauffent… mais la lampe ne projette pas de chaleur vers l’avant. Qui plus est, ces lampes disposent d’une très grande durée de vie. Le seul « bémol » est qu’elles sont relativement chères… Mais bon.. quant on aime.. on ne compte pas… Cette "maxime" reviendra souvent dans les lignes qui suivent !

Chaque lampe est livrée avec une petite boîte de raccordement permettant de loger leur bornier d’alimentation. La boîte en question possède une patte de fixation en métal que j’ai récupéré et tordu à 90° pour l’utiliser comme support pour mes lampes. De plus la patte de fixation possède une petite découpe dans laquelle le culot de la lampe s’encastre parfaitement. En fait je n’aurais pas pu rêver mieux comme solution et j’ai ainsi gagné un temps énorme pour la réalisation de l’éclairage du panneau.

J’ai donc utilisé 4 lampes reliées en sortie de l’interrupteur « M/A » du meuble (les boîtes de raccordement des lampes ont étés mises à contribution pour effectuer un câblage « sécurisé »).

Le résultat est impeccable. L’éclairage du panneau haut est excellent et l’ensemble ne chauffe pas.

Conception du tiroir d'accès au clavier du PC de la borne d'arcade...

La prochaine étape a consisté à réaliser, le tiroir dans lequel sera rangé le clavier du PC. De part l’absence d’informations précises sur les plans de la borne d’arcade qui m’a servi de « modèle », j’ai dans un premier temps envisagé de ne pas réaliser cette partie et de laisser le clavier à l’intérieur du meuble… Heureusement que je ne me suis pas "écouté" !

J'aurais fait une grave erreur. Même après installation et configuration des différents émulateurs le recours au clavier est on ne peut plus fréquent… Il vous faut donc IMPERATIVEMENT prévoir un tiroir dans votre meuble.

Pour ma part, j’ai récupéré un des tiroirs de mon ancien meuble. J’ai retiré la face avant afin de pouvoir monter le tiroir à l’envers…

- J’ai réduit sa hauteur et renforcé sa structure en collant tous les bords.

- J’ai ensuite ajouté une face avant sur le tiroir.

- Puis J’ai fixé le tiroir à l’aide des réglettes (également récupérées sur le meuble d’origine).

Cette opération a en fait été moins difficile que je ne le pensais. En m’y reprenant à plusieurs fois j’ai réussi à fixer le tiroir de façon bien horizontal en laissant juste ce qu’il « faut de jeu ». Afin que le tiroir se ferme correctement, j’ai également ajouté 2 aimants au fond avec 2 petites plaques en métal. J’ai laissé un petit « jeu » (quelques millimètres) entre les aimants et leurs plaques en métal afin que le tiroir soit légèrement attiré et bloqué lorsqu’on le ferme, sans pour autant opposer une force trop important lors de son ouverture.

Les photos ci-dessous montrent le tiroir lorsqu’il est ouvert ainsi qu'un gros plan sur le système avec les aimants. On y voit également les vis que j’ai utilisées afin que le tiroir dispose d’une butée lorsqu’on le referme complètement.

Avec le recul, je me rend compte qu’il est effectivement difficile de bien documenter cette partie car il vous faudra probablement adapter le tiroir « à votre sauce » en fonction de certaines contraintes mécaniques propres à votre meuble.

Support pour les joysticks et intégration du PC dans la borne d'arcade...

L’étape suivante a consisté à réaliser le support destiné à recevoir la plaque comprenant les 2 joysticks et les boutons. Ce support est constitué de tasseaux de bois sur lesquels la plaque des joysticks viendra reposer à plat.

J’ai prévu de réaliser la plaque support pour les joysticks à l’aide de 2 plexis translucides entre lesquels je viendrais coller un autocollant décoratif (j’aborderais cette opération en détail un peu plus loin dans le bas de la page).

Afin de simuler la position de la plaque et d’effectuer diverses vérifications, j’ai imprimé une version « N&B » (sur papier ordinaire) de l’autocollant décoratif de la plaque des joysticks. J’ai ensuite posé ce tirage papier sur les tasseaux de bois comme on peut le voir sur la photo-ci dessus.

Sur les 2 photos de droite, vous pourrez également constater la présence d’une découpe rectangulaire dans la partie avant basse du meuble. Cette découpe me permet d’avoir accès au PC intégré au meuble afin de pouvoir le mettre en « marche ».

A l’origine, j’avais prévu de réaliser uniquement 2 petits orifices en face avant du meuble, lesquels me permettraient avec un « stylet » de pousser les boutons « Marche » et « Reset » du PC.

Toutefois après l’achat du PC devant équiper mon meuble d’arcade, j’ai été contraint comme je vais vous l’expliquer ci-dessous de modifier mes « plans ».

A ce titre, je vous suggère vivement de vous soucier en premier lieu du type de PC qui devra être intégré à votre meuble (avant même de commencer la fabrication du meuble) afin que vous puissiez anticiper et planifier la position du PC dans le meuble et la manière dont vous allez le mettre en « marche » depuis l’extérieur du meuble.

Pour ma part fait fait le contraire en commençant la fabrication du meuble et en me disant que je verrais le « problème » de l’accès à la mise en « marche » du PC au dernier moment.

J’ai en fait eu beaucoup de chance de « tomber » sur un PC de petite taille. J’ai ainsi fait l’acquisition d’un PC ACER doté d’un disque dur d’1 To (idéal pour pouvoir stocker les nombreux jeux).

Mon principal problème est que le bouton de mise en « marche » du PC se situe sur le dessus ! Dès lors il m’était impossible d’avoir recours à ma première idée de mise en « marche » via un stylet en face avant de mon meuble.

J’ai alors regardé la solution retenue dans le meuble de Koenigs (consistant à utiliser un cache amovible en tissu noir – comme ceux que l’on trouve sur les enceintes audio). Je dois dire que cette solution ne me plaisait pas d’un point de vue esthétique.

J’ai ensuite regardé la solution retenue sur la plupart des bornes d’arcade réalisées par des particuliers, laquelle consiste à avoir accès au PC via la porte d’un monnayeur récupéré sur une vraie borne d’arcade.

En dépit de nombreuses recherches, je ne suis toutefois pas parvenu à trouver une porte de monnayeur de ce type.

Après de nombreuses autres recherches j’ai réussi à mettre la main sur la plaque avant d’un coffret équipé d’un couvercle rabattable translucide (ne me demandez pas la marque ou la référence de ce produit… il s’agit d’un matériel de « récup. »).

Toujours est-il que ce dernier me permettait de disposer d’un accessoire de finition m’autorisant à réaliser une petite trappe d’accès en face avant du meuble.

J’ai donc peint le boîtier et son couvercle rabattable en noir et j’y ai ajouté une petite clef (servant uniquement pour la « d’éco » et pour faciliter l’ouverture du couvercle faisant alors office de porte pour la trappe d’accès).

La photo en bas à droite montre la vue arrière du meuble dans lequel on distingue le PC et le caisson de basse (pour lequel j’ai utilisé des tasseaux de bois destinés à le bloquer et à éviter qu’il ne « se ballade » dans le meuble sous l’effet de ses vibrations).

On peut également constater qu’en débit de ses petites dimensions, il m’a été impossible de positionner la tour du PC directement face à la trappe d’accès. Il m’a fallut en fait l’installer de biais dans le meuble.

A noter également la présence d’un néon permettant de disposer d’un éclairage interne du meuble (idéal lorsque l’on met ou enlève un DVD dans le lecteur du PC).

Au final, la trappe d’accès me permet:

- De mettre en « marche » le PC.

- D’allumer/d’éteindre le néon interne du meuble (via un

interrupteur situé juste en haut à l’entrée de la trappe

d’accès).

- D’insérer et de retirer des DVD ou CD-ROM dans le lecteur
de la tour du PC (pour cette opération, le néon interne

est d’une grande utilité pour y voir « clair »).

- De raccorder une clef mémoire sur le port USB du PC, via

un petit cordon de déport que j’ai ajouté juste en bas à

l’entrée de la trappe d’accès).

Plaques translucides pour usages multiples...

L’étape suivante a consisté à approvisionner les plaques translucides entrant dans la fabrication du meuble.

J’avais initialement utilisé une plaque translucide de récupération pour réaliser le bandeau de présentation du meuble.

En dépit de mes efforts, il m’a été difficile de réaliser une découpe « propre » et « nette » de ce dernier.

C’est la raison pour laquelle j’ai directement fait couper les plaques translucides chez Leroy Merlin™ (ce service est gratuit ou ne coûte pratiquement rien, dès lors que vous achetez la plaque chez eux). Il vous suffit de leur fournir des plans et ils vous la découpe comme vous le voulez avec une finition impeccable !

J’ai donc fait découper la plaque translucide en 4 parties (2 morceaux pour réaliser le support de la plaque des joysticks, un morceau servant à réaliser la vitre de protection devant l’écran) et le dernier morceau devant être utilisé pour le bandeau de présentation du meuble (marquee).

Sur les photos, les plaques paraisent opaques. Cet effet est en fait du aux films de protection présents sur chacune des faces de la plaque. Conservez ce film jusqu’au dernier moment afin d’éviter de rayer les plaques.

Réalisation et pose des auto-collants décoratifs de la borne d'arcade...

L’étape suivante a consité à la réalisation et à la pose des 5 autocollants de décoration sur le meuble. Pour ce faire, j’ai récupéré les documents au format PDF sur le site de koenigs en modifiant certains d’entres eux à l’aide de Photoshop™. Puis j’ai demandé à un imprimeur de ma région d’en réaliser l’impression sur un support autocollant. La photo en haut à gauche montre les autocollants stockés sur la table de mon salon (après leur impression, j’ai préféré les laisser sécher parfaitement pendant une nuit avant de les appliquer sur le meuble d’arcade).

- Le premier autocollant concerne l’habillage « bas » de
mon meuble. J’ai modifié sa hauteur pour qu’il arrive

« à ras » de la trappe d’accès.

- Le second autocollant concerne l’habillage de panneau
avant du tiroir.

- Le troisième autocollant concerne l’habillage de la barre

frontale du meuble.

A ce titre vous pourrez constater que j’ai ajouté 4 boutons en façade sur cette barre (la photo du haut représente la barre avec les trous prévus pour les boutons. Initialement sur la borne d’arcade de Koenigs ces boutons étaient sur la plaque de commande des joysticks. Pour ma part, j’ai trouvé que ceci nuisait à l’ergonomie.

La photo en haut montre la barre équipée des 4 boutons. Afin d’éviter de trop « charger » la barre, j’ai utilisé 2 boutons de taille standard et 2 boutons miniatures (équipés d’une led bleue). J’ai ajouté un transformateur (de récupération) dans le meuble pour alimenter les Leds de ces boutons. Le bouton de droite sert à ajouter des crédits lorsque vous utilisez le programme d'émulation Mame (il simule l’insertion de pièces de monnaie).

Le bouton de gauche sert de touche ‘ESCAPE’ pour quitter les jeux sous Mame. Les autres boutons ont des fonctions diverses (lancé de balle pour les flippers, etc…).

- Le quatrième autocollant concerne la décoration de la plaque
supportant les joysticks et les boutons (je reviendrais

longuement sur cette plaque dans le bas de la page).

- Le dernier autocollant concerne le bandeau de présentation

(marquee). Après une recherche sur Internet j’ai trouvé un

modèle très original en libre accès (qui plus est de bonne
résolution).

La photo de gauche montre le meuble « équipé » de 4 autocollants. La pose de ces derniers est un travail très délicat. Travaillez tout doucement avec la plus grande attention. La méthode consiste à appliquer un coin de l’autocollant et à dérouler ce dernier sur le meuble en chassant les bulles d’air. Si une bulle reste présente, il vous est possible de décoller une partie de l’autocollant (avec la plus grande délicatesse) afin de recommencer la pose en éliminant la bulle d’air récalcitrante.

Intégration de l'écran de la borne d'arcade...

Mon meuble commence vraiment à « ressembler à quelque chose ». Il ne me reste « plus qu’à » monter le moniteur et la plaque contenant les joysticks et les boutons… Enfin " plus qu’à "… c’est vite dit…

Ces 2 opérations m’ont demandé beaucoup beaucoup de temps…

Note importante concernant le moniteur: Je ne sais pas à quelle date vous lirez ces lignes. Toujours est-il qu’en Juillet 2010, il m’a été très difficile de trouver un moniteur au format 4/3 carré.

Toutes les grandes enseignes spécialisées (FNAC™, DARTY™, SURCOUF™, BOULANGER™…) ne proposaient exclusivement que des moniteurs au format rectangulaire 16/9.

J’ai finalement réussi à trouver mon bonheur chez GROSBILL™ avec un moniteur IIYAMA 19″ (ProLite E1906S).

Le pire dans tout ça est que les moniteurs au format 4/3 étaient plus chers à taille égale que les moniteurs au format 16/9 !

Donc 2 petits conseils au passage:

- Si vous envisagez de réaliser un meuble d’arcade… inquiétez-vous

tout de suite de faire l’acquisition d’un écran carré au format 4/3.

- Le format 19″ est le minimum, un format un peu plus grand aurait pu

convenir.

Pour ma part, j’ai encore eu de la chance avec mon écran, qui dispose d’un système de fixation mural au dos, lequel m’a permis de faciliter son installation dans le meuble.

En utilisant les fixations au dos de l’écran, j’ai réalisé des supports à l’aide de tasseaux de bois et de planches récupérées dans mon meuble pour vêtements. On peut voir sur les photos de gauche le support fixé à l’arrière de l’écran ainsi que la même vue mais avec l’écran vue de face.

J’ai prévu d’ajouter une plaque transparente devant l’écran afin de simuler la glace de protection que l’on trouve sur les meubles d’arcade. Une fois encore j’ai eu recours à des tasseaux de bois, sur lesquels sera fixée la plaque transparente.

La photo ci-contre montre les 2 tasseaux à l’intérieur du meuble.

On peut également voir la plaque transparente destinée à recevoir les joysticks et les boutons (je reviendrais sur la description de cette plaque un peu plus loin).

La photo de droite est identique, mais avec cette fois-ci la présence de la plaque transparente faisant office de glace de protection sur laquelle j’ai temporairement scotché des feuilles pour simuler et repérer le positionnement du moniteur.

J’ai également temporairement monté les joysticks et le track-ball sur la plaque horizontale (une fois encore je reviendrais sur la description de cette plaque un

peu plus loin).

Cidessous, la même photo mais cette fois ci avec le moniteur fixé dans le meuble.

A gauche, toujours la même photo mais cette fois ci vue de l’arrière du meuble. On peut facilement repérer les premiers tasseaux de bois faisant office de support pour l’écran et les second tasseaux faisant office de support pour la vitre de protection.

L’opération suivante a consisté à peindre la plaque en noir en ne laissant qu’un carré translucide en son centre (correspondant à la place de l’écran).

Pour ce faire, j’ai repéré et délimité avec précision l’emplacement de l’écran à l’aide de bandes de scotch, puis j’ai recouvert le carré ainsi délimité par le scotch avec des journaux (afin de le protéger et d’être certain qu’aucune peinture ne coulerait dessus).

J’ai ensuite peint tout le restant de la plaque en noir.

Sur le site de Koenigs, il était conseillé d’utiliser de la peinture en aérosol. Pour ma part, j’ai préféré utiliser de la peinture classique au pinceau. Après 2 ou 3 couches, le résultat est tout simplement parfait et la glace une fois retournée présente un effet « laqué très « classe ».

Il est bien entendu qu’il vous faut peindre la face intérieure de la plaque transparente (pas celle devant vous, mais celle se trouvant à l’intérieur du meuble). L’utilisation des bandes de scotch et des journaux permet d’obtenir une délimitation parfaite entre la peinture noire et la partie transparente dédié à l’écran. Toutefois en retirant les journaux j’ai eu droit à quelques petites « coulures » de peintures que j’ai facilement éliminées à l’aide de white spirit.

Notes et conseils:
L’ensemble de cette opération demande la plus grande attention. Travaillez doucement sans vous presser. Laissez bien sécher la peinture entre chaque couche. Laissez également bien sécher la peinture avant de retirer le scotch délimitant la partie transparente. Utilisez une lampe assez puissante pour éclairer la plaque par l’arrière et vérifier par transparence que la peinture est étalée de façon uniforme et que la partie noire et totalement opaque et ne laisse passer aucune lumière.

Le panneau principal: présentation des joysticks et des boutons retenus...

J’attaque désormais la dernière partie de mon meuble… à savoir la plaque principale sur laquelle seront installés les joysticks et les boutons.

Le dessin en haut à gauche s représente l’autocollant utilisé par Koenigs sur sa borne d’arcade. On peut y voir l’emplacement des différents boutons et des 2 joysticks.

Le dessin en haut à droite représente l’autocollant de mon meuble d’arcade. J’ai en fait repris le document de koenigs, sur lequel j’ai retiré les 4 boutons du bas (afin de les mettre sur la barre tranversale avant du meuble). J’ai estimé qu’ils géneraient moins à cette place. J’en ai également profité pour écarter quelque peu les joysticks et les boutons afin de laisser une place au centre pour ajouter un trackball.

J’ai décidé d’ajouter ce trackball afin de remplacer la souris du PC et déviter d’avoir à ouvrir tout le temps le tiroir du meuble pour déplacer le curseur à l’écran. Je dois dire que je ne regrette pas du tout mon choix et je vous invite vivement à en faire de même. De plus ce trackball peut également servir dans de nombreux jeux afin de retrouver les mêmes sensation qu’en arcade (comme par exemple dans le jeu: " Missile Commande " ).

Pour ma part, j’ai fait l’acquisition de ces accessoires via le site: www.starcab.net J’avais en fait acheté ces produits 3 mois avant de commencer le meuble ! Peut-être inconciemment pour me mettre la pression et me dire… maintenant que je les ai achetés… je ne peux plus reculer et je dois attaquer le meuble.

J’ai un peu choisi ces accessoires « au pifomètre »… et je dois dire que je ne regrette pas mon achat. J’ai ainsi fait l’acquisition de:

- 2 boutons-poussoirs miniatures avec Led Bleue intégrée, achetés ici:

http://www.lextronic.fr/P5391-bouton-poussoir-off—on-avec-led-bleue.html

Ces derniers ont été également montés sur la barre transversale avant du meuble. J’ai choisi ces modèles plus petit afin de ne pas me retrouver avec 4 « gros » boutons en façade (ce qui aurait à mont goût un peu trop « charger » le meuble).

- 10 Boutons Sanwa vissables OSBN30 – rouge (réf.: PB031)
- 10 Boutons Sanwa vissables OSBN30 – orange (réf.: PB034)

Ces boutons sont tout simplement parfait. Extrêmement robustes, silencieux et très sensibles, il n’opposent aucune « force » et permettent une manipulation très rapide (idéal pour les jeux de vaisseaux ou de combat).

- 2 Joysticks « Seimitsu » L32 – orange (Réf.: JK070).

Ces derniers peuvent être paramétrés pour fonctionner en mode 4 ou
8 directions (le mode 8 directions est la configuration d’origine… que je n’ai pas modifiée).

- Un track-ball 45 mm PS/2 lumineux. Ce dernier se branche en vue et place de la sortie souris… et il réagit… comme une souris (avec 3 entrées qu’il suffit de mettre à la masse pour simuler l’appuie d’un des 3 boutons de la souris).

- 2 boutons pour la sélection « 1 Joueur / 2 Joueurs » (réf.: PB061 et PB062). Ces derniers disposent d’un petit logo

1 ou 2 joueurs. Ils sont dotés d’un microswitch procurant un « bon » effet tactile.

- 2 boutons 28 mm – noir (réf.: PB050). Ces boutons disposent de la même conception que les boutons « blancs » ci-dessus

(mais ils sont tout noir et sans logo). Comme expliqué dans les pages précédentes du blog, j’ai monté ces derniers sur la

barre tranversale avant du meuble et je leur ait attribué les fonctions " ECHAP " (ESC) et simulation d’insertion de pièces

de monnaies.

C’est en fait la boule translucide du trackball qui est lumineuse. Celle-ci s’éclaire avec une couleur " verte " et passe fugitivement à la couleur « rouge » lorsque vous sollicitez les boutons du trackball.

Afin que celà ne " jure " pas trop avec la couleur des autocollants, des joystick et des boutons (qui sont orange), j’ai dessoudé et interverti les Leds de rétro-éclairage du trackball afin que ce dernier soit allumé au repos en " rouge " et passe fugitivement en « vert » lorsque l’on sollicite ces boutons.

La photo de gauche montre le rétro-éclairage rouge de la boule du trackball, ainsi que l’écran (en marche) monté dans le meuble. La plaque en plexis servant à habiller l’écran n’est pas encore présente sur la photo.

La photo de droite montre les 2 joysticks et le trackball montés temporairement sur la plaque principale.

Le panneau principal: montage des joysticks et des boutons...

La plaque principale sur laquelle repose les joysticks et les boutons est une des parties les plus importantes de votre meuble. Si vous consultez des sites Internet présentant des réalisations de meuble d’arcade, vous pourrez vous rendre compte que la réalisation de la plaque et son « interaction » avec le plexis de protection du moniteur sont assez peu détaillés.

Pour ma part, j’ai opté pour la solution représentée sur le schéma ci-dessous:

Ma plaque est en fait constituée de 2 plaques transparentes en plexis entre lesquelles est interposé l’autocollant de décoration. La plaque du dessous (Plexi 2) est un peu plus grande afin que le plexi de protection de l’écran (Plexi 3) puisse y reposer et se plaquer contre la plaque « Plexi 1″. La plaque supérieure (Plexi 1) sert en fait de protection pour éviter que l’autocollant ne s’abîme.

Il aurait été possible de concevoir la plaque inférieure (Plexi 2) à l’aide d’une planche en bois ou d’une plaque en métal (comme ceci est le cas pour de nombreuses réalisations de bornes d’arcade). Toutefois pour des contraintes techniques de réalisation, j’ai opté pour la même matière (Plexi transparent) pour les 2 plaques Plexi 1 et Plexi 2.

SI vous relisez les premières lignes de mon blog, je vous indiquais que j’allais réaliser le meuble d’arcade entièrement dans mon petit garage sans outillage très perfectionné. Ceci a été effectivement le cas jusqu’ici.

Toutefois pour cette dernière partie, force est de reconnaître que j’ai du faire appel à 2 reprises à une aide extérieure. Le problème majeur que j’ai rencontré a été la découpe des trous dédiés aux boutons et au track-ball dans le plexi transparent.

En premier lieu de part les dimensions importantes de leur diamètre (28 mm pour les boutons et plus de 50 mm pour le trous du track-ball). Dur.. dur.. de trouver des forets dans ces tailles.

J’ai en premier lieu pensé à utiliser la mèche à bois « plate » de 28 mm que j’avais déjà exploitée pour le perçage des trous des boutons du meuble en bois. Après un petit essai de perçage sur un bout de plexi de « recup » avec ma perçeuse à main, j’ai du me rendre à l’évidence qu’il me sera impossible de parvenir à un résultat « propre ».

Le premier problème est que lors du perçage du plexi, ce dernier a tendance à fondre.. avec à la clef une déformation du trou de perçage et un blocage de la mèche de la perçeuse (l’opération en devient même très vite dangeureuse… Ne tentez pas celle-ci… vous risqueriez de vous blesser).

J’ai donc fait appel à une aide externe via l’utilisation d’une perceuse de table (plus précise et stable). mais là… même constat, le plexi fond au cours de l’opération… la mèche se bloque… et le trou se déforme !

Concernant le trou du track-ball j’ai également fait un essai avec un scie à cloche ! Même constat, le plexi fond au cours de l’opération… la mèche se bloque… et le trou se déforme aussi !

Afin d’éviter un accident et d’obtenir un résultat « propre », J’ai donc décidé de faire réaliser le perçage des trous par une société spécialisée.

Bon autant vous prévenir tout de suite, l’opération est assez chère… Pour ma part j’ai fait appel à: www.aplastic94.com

Cette société travaille surtout pour les professionnels et le responsable a un peu « rigolé » lorsque je lui ai dit ce que je voulais faire avec mes plexis ! Il est important de leur fournir des plaques de plexi avec des dimensions (en largeur et en longueur) supérieures à celles des plaques finales.

Ceci est du à la nécessité de devoir fixer la plaque pour l’opération de perçage et de ce fait de devoir disposer de « matière » en plus de chaque côté. Une fois le perçage terminé, la société découpe alors les plaques aux bonnes dimensions. Pour ma part, j’avais directement apporté mes plaques aux dimensions « finales »… et le responsable a hésité avant d’accepter de réaliser le perçage.

Ce dernier a finalement (et très gentiment) utilisé de nouvelles plaques de plexis issues de son stock (et il m’a même redonné les miennes !)… Mais je ne pense pas qu’il renouvelle l’opération à nouveau… Donc pensez à amener des plaques de dimensions supérieures à celles necessaires.

Le résultat est tout simplement parfait avec des trous nets et précis et un alignement exact des trous des 2 plaques de plexis. Brèf du travail de PRO !

La photo de gauche montre les trous
" en gros " plan. La photo de droite montre les plaques montées temporairement sur le meuble avec quelques boutons de commande.

Bon à ce stade je me suis rendu compte que j’avais oublié de penser à un petit détail… important. Celui de la fixation des joysticks et du track-ball !

2 Solutions étaient possibles:

1) Faire traverser les vis de fixation des joysticks et du track-ball depuis le plexi supérieur (PLEXI 1).

Le problème avec cette solution est qu’il y aurait alors 12 têtes de vis visibles directement sur le

paneau de contrôle !

2) Faire traverser les vis de fixation des joysticks et du track-ball depuis le plexi inférieur (PLEXI 2).

Le problème avec cette solution est qu’il faut que les têtes des vis soient incrustées dans

l’épaisseur du plexi afin de pouvoir coller l’autocollant par dessus et apposer sans surépaisseur

la plaque de plexi (PLEXI 1).

C’est cette deuxième solution que j’ai choisi afin qu’au final, aucune vis de fixation n’apparaisse sur le panneau de contrôle. J’ai donc du (pour chaque vis de fixation) réaliser un trou dans le plexi afin de pouvoir recevoir la tête de la vis, sans qu’elle ne depasse le haut du plexi.

Pour ce faire, j’ai utilisé un foret diamanté à tête plate (ce dernier ressemble à un tube et il est normalement exploité pour percer les carreaux de salle de bain).

A l’aide d’une perceuse de table j’ai éliminé la matière millimètre par millimètre pour chaque trou… Un vrai travail de minutie (au final il ne reste plus qu’un ou deux millimètres de matière pour fixer la vis !). La photo de gauche montre la plaque sur laquelle sont fixés temporairement un joystick et le track-ball. J’ai donc ensuite placé toutes les vis de fixation sur la plaque de plexi 2 (voir photo ci-dessous). Avant de fixer l’autocollant sur le plexi 2, j’ai rebouché les espaces des trous de logement de mes vis à l’aide d’une patte molle (type de celle utilisée pour fixer temporairement les documents au mur).

j’ai ensuite collé l’autocollant sur le plexi 2. Il s’agit encore une fois d’un véritable travail de minutie afin de s’assurer que les marquages des boutons, du joystick et du track-ball de l’autocollant coïncident parfaitement avec les trous de la plaque. Il faut vraiment prendre votre temps pour cette opération afin de ne pas vous « louper » lors de la découpe des trous dans l’autocollant. Commencez par découper les 2 trous des boutons « Player 1 et Player 2″. Collez l’autocollant à cet endroit et fixez les 2 boutons " Player 1 et Player 2 ″ puis déployez et collez l’autocollant sur le reste de la paque.

La photo de gauche montre la plaque vue de derrière.

La photo ci-dessous montre l’ensemble des éléments montés sur la plaque (il ne manque plus que les boules en bout des 2 joysticks).

Le résultat est parfait… enfin presque…. A bien y regarder de plus près, je me suis rendu compte que l’autocollant une fois apposé laisse apparaitre des « traces » aux niveaux des trous des vis que j’avais pourtant bouchés à l’aide d’une pâte molle (voir au les flèches sur les photos ci-dessous).

Le principal problème est que la pâte mole n’est au final pas trop « plane » et que l’aucollant est très fin et laisse apparaître les moindres irrégularités.

Après coup je pense que j’aurais du utiliser une pâte « dure » (type pâte à bois par exemple) et après son séchage, j’aurais du poncer la pâte pour obtenir une surface bien plane.

Cette fois ci, le résultat est impeccable… Enfin presque… Le nouveau problème (indépendant de ma volonté) est qu’une fois les 2 plaques appuyées l’une contre l’autre, on remarque la présence de petites tâches sur l’autocollant.

Toutefois après un nouveau contrôle visuel, j’ai repéré la trace d’un cheveu qui s’était glissé sous l’autocollant… Donc j’en ai déduit que l’autocollant était vraiment trop fin et que le résultat aurait été probablement le même (ou peut être légèrement estompé) avec une pâte " dure ".

Ne voulant pas avoir la présence de ces traces sur ma plaque, j’ai fait réaliser un nouvel autocollant par mon imprimeur (quand on aime... one ne compte pas !). Toutefois plutôt que de le coller par dessus l’ancien, je l’ai directement posé entre les 2 plaques de plexis (sans enlever la pellicule protégeant la partie adhésive afin que son épaisseur soit plus importante et qu’elle « absorbe » les irrégularités des trous).

Ces tâches sont en fait des petites bulles d’air qui sont emprisonnées au niveau de l’autocollant. En analysant le phénomène, le problème vient de la « texture » alvéolée de l’autocollant. En soulevant légèrement la plaque de plexi du dessus, les traces disparaissent… En relâchant la plaque… les traces apparaissent à nouveau… Bon… le résultat n’est pas catastrophique… mais il n’est pas parfait à 100 %. Je sais…. Enfin bon j’abuse peut être un peu…

Toujours est-il que si vous devez faire réaliser l’autocollant de votre plaque de contrôle, je vous suggère de tester la texture de celui-ci avant son impression auprès de votre imprimeur, en plaquant 2 plaques de plexi contre un autocollant de test afin de vérifier que les traces en question n’apparaissent pas. Auquel cas, demandez à changer de matière au niveau de l’autocollant afin d’éviter ce phénomène.

La carte électronique permettant le raccordement des joysticks et des boutons...

L’étape suivante concerne le raccordement des éléments de contrôles (Joysticks, boutons-poussoirs et track-ball) au PC.

Pour le track-ball pas de problème, ce dernier se connecte en vue et place de la prise PS/2 de la souris du PC.

Pour les boutons et les joysticks, j’ai utilisé une carte d’interface InterASD (Réf.: CV084) achetée également chez « starcab.net ». Cette platine permet de relier jusqu’à 27 boutons sur votre PC. Elle s’intercale entre le PC et le clavier du PC. Elle permet de remplacer l’appui d’un bouton de la borne d’arcade par l’appui d’une des touches du clavier du PC (par exemple en sollicitant le joystick vers la droite, le PC recevra une information lui indiquant que vous sollicité la touche " A" du clavier).

Il est possible d’attribuer et de reconfigurer quelle touche du clavier du PC devra être attribuée aux 27 entrées de la platine d’interface. Il vous faudra ainsi utiliser des touches « reconnues » par l’interface « Mame » (ajout de crédit, démarrage ou 2 joueurs, etc…). Pensez également à reconfigurer 2 touches avec les lettres « o » et « k » (le mot ok devant être tapé lors du lancement de certains jeux pour la première fois – ceci vous évitera à ouvrir le tiroir du meuble pour tapez ce mot à l’aide du clavier).

Ha oui, j’ai oublié de préciser que le clavier reste toujours opérationnel même en présence de la carte.

Chaque joystick monopolise 4 entrées sur la carte. Au final, la carte est un peu « juste » en terme de nombre d’entrées pour mon meuble. Si je veux utiliser 6 boutons par joueur (ainsi que 2 boutons « tilt » pour le flipper) il me manque une entrée sur ma carte !

J’ai donc temporairement câblé la carte en mode 5 boutons par joueur + 2 boutons « tilt » pour le flipper (le 6ème bouton de chaque joueur est attribué au click droit et gauche du flipper).

A l’usage, si le 6ème bouton me fait défaut pour certains jeux, j’ajouterais une carte supplémentaire pour pouvoir gérer plus de boutons.

A noter tout de même que la carte d’interface semble ne pas vouloir se configurer sous Windows7 (j’ai était obligé d’utiliser un PC sous Windows XP pour la configurer). De même, il arrive que le clavier du PC ne soit quelquefois pas opérationnel au démarrage du PC (il me faut rebooter celui-ci une seconde fois). Ceci vient par contre peut être de mon PC ?

Les différentes photos qui suivent montrent l’intégration de la carte d’interface dans le meuble.

L’étape suivante concerne le câblage des boutons et des joysticks sur la carte d’interface.

Chaque bouton doit être relié sur une entrée de la carte d’interface avec une masse commune à tous les contacts.

J’ai utilisé un connecteur femelle pour le raccordement final à la carte d’interface afin d’éviter d’avoir à souder directement sur les broches ce celle-ci.

Gros plan sur le câblage du joystick.

Gros plan sur le câblage des boutons.

Réalisation de la partie arrière du meuble

La dernière étape consiste à réaliser la partie arrière du meuble.

J’ai en fait réutilisé la partie arrière de l’ancien meuble pour vêtements (il s’agit de planches en « aglo » beaucoup plus fines).

J’ai découpé ces planches en plusieurs panneaux en y ajoutant de nombreux trous d’aérations.

Voila le meuble est refermé et terminé… Je vais enfin pouvoir l’essayer….

Premiers tests... Grosses baffes et ...Souvenirs... Souvenir...

Ca y est… le meuble d’arcade est 100 % terminé. Je suis plutôt fier du résultat.

En regardant à nouveau les autres exemples de meubles réalisés sur les différents sites, je pense que je ne me suis pas trop mal débrouillé et que l’utilisation des planches du meuble pour vêtements a été une très bonne idée et donne une finition hyper soignée et impeccable.

Bon allez, j’actionne l’interrupteur principal. L’enseigne du meuble s’éclaire. Un petit frisson me parcours le dos. J’ouvre la trappe et je « lance » le PC… Je commence ensuite par tester un jeu de flipper…

La c’est la grosse « baffe » !

Le rendu est tout simplement bluffant et le ressenti au niveau du maniement des « flips » est incroyable on a quasiment l’impression d’être devant un vrai flipper (bon j’exagère un peu… mais les « flips » répondent au doit et à l’oeil des boutons latéraux). Faire des « fourchettes » devient possible !

En plus le son de la borne d’arcade est également génial. Ce même son que je trouvais moyen lors du montage du meuble est excellent une fois le meuble refermé (grâce à un effet de caisse de résonance). Les basses sont bien présentes désormais (il faut même que je baisse le son du PC pour certains flippers).

Maintenant j’essai un jeu d’arcade… Là…. deuxième grosse baffe...

Je ne suis littéralement devrant une VRAIE BORNE d’arcade ! Je retrouve exactement les mêmes sensations. Certains jeux que je trouvais « nuls » après les avoir testés sur PC deviennent « magiques » et hyper jouables sur la borne d’arcade.Je repense à tous les efforts qu’il m’a fallut pour réaliser le meuble et je me dis que je ne regrette vraiment rien.

J’ai alors tout de suite envie de rejouer (ou de jouer pour la première fois) à tous ces jeux qui m’ont fait rêver étant plus jeune…

Je vais donc à la pèche aux jeux sur Internet…

Mon oeil est attiré par tant de titres…

mon esprit divague…

Space Invaders: ma barbe du jour a disparue, j’ai beaucoup plus de cheveux… un peu moins de ventre… Je suis dans un café à Fontainebleau… Je suis avec mon père et mon oncle (Bernard)… Nous avons fait une halte avant une « chasse » aux insectes dans les bois (à cette époque il y avait encore beaucoup d’insectes)… j’ai environ 12 ou 13 ans. Dans le coin du café trône une borne d’arcade avec Space Invaders qui tourne. Ha ...! le son inoubliable et stressant des aliens qui descendent de plus en plus rapidement…

Un autre jeu… Xevious…. un autre souvenir… il fait très très chaud… nous marchons dans la ville et décidons de boire un petit coup dans un café… je suis marié… je suis aux Saintes-Maries-de-la-mer. Il y a une vielle borne d’arcade qui traîne dans le coin du café. Je suis en Vacances et je n’ai pas joué à ma console depuis plusieurs jours… je décide de faire une petite partie. Sympa ce jeu…

Un prof est absent nous avons deux heures de « perm. », Francis m’explique devant la borne de Bagman (le Bagnard pour la version Française) qu’il est possible d’obtenir des crédits gratuits en appliquant l’étincelle d’un allume gaz électrique au niveau de la fente dans laquelle on insère les pièces de monnaies. J’ai 16 ans ou plus… Il parait que cela fait un choc électrique au niveau du jeu qui met alors des crédits et que beaucoup de tenancier de bar commencent à raller… Je suis un peu septique… Francis met sa main à la poche… Qu’est-ce qu’il a dans la main… un allume gaz électrique… Il s’approche de la borne d’arcade… Bon dieu… je détalle du bar en vitesse…

Je suis plus jeune, je suis à nouveau dans un café avec mes parents du côté d’Aulnay sous bois. Impossible de me rappeler pour quelle occasion je me trouve ici ? Tout ce dont je me souviens c’est la musique envoutante de la borne d’arcade Ghouls’n Ghosts sur laquelle une personne est en train de jouer…

Je tangue un peu, je suis dans un ferry qui m’amène en Angleterre pour un stage avec mon école. Dans un coin il y a une borne avec Galaxian… J’entend encore le son lancinant des aliens et le bruit inimitable des missiles que le vaisseau peu lancer…

Les cigales chantent trop fort… Je suis en Vacances… je suis au café d’Eygalières avec Laurent… Je dépense sans compter dans la borne DonkeyKong.

J’ai 18 ou 19 ans… peut être moins… peu être plus… j’entends le bruit des vagues… Je suis en vacance à Cannes la Bocca avec mon frère… Nous faisons un malheur sur Double Dragon dans la petite salle de jeux d’arcades installée dans la rue commerçante (à l’époque il y avait encore des salles de jeux d’arcades !).

Je suis à Gagny avec mon père, j’ai 16 ou 17 ans je suis venu exprès avec lui pour lui montrer un jeu d’arcade d’enfer dans un café… MACH 3… je m’extasie devant cette impression de vitesse…

Je suis toujours à Gagny… toujours dans un café… ma petite copine a cours et vient de partir… Je suis seul et avant de partir je me fais une ou deux parties de Tempest. Vraiment stressant ce jeu…

je suis à nouveau dans une salle d’arcades.. je suis dans la galerie marchande de Rosny2… J’en prends plein les yeux devant Steet fighter2, Mortal Kombat ou encore Dragon’s lair … un vrai dessin animé celui-là.

Je suis ado… je suis à la patinoire avec Laurent.. Entre deux chutes (pour moi les chutes… pas pour lui) nous allons faire des parties de GALAGA…

J’ai les yeux qui piquent… j’ai eu peu moins de cheveux… je suis fatigué… il est 3 h du mat… J’ai à nouveau 42 ans… Je viens de remonter le temps et de rejouer ou de jouer enfin à tant de jeux qui m’on fait rêver (sauf MACH 3… celui-ci m’échappe encore pour le moment). Demain je travail. J’éteint la borne d’arcade… je vais me coucher.

Et après...

Tous les soirs de la semaine qui ont suivis ont été pratiquement identiques… Je n’ai pas allumé la XBOX du tout et je suis resté scotché à ma borne d’arcade… J’ai découvert des jeux qui s’apparentent à de vraies petites merveilles, j’ai redécouvert des jeux que j’avais complètement oublié, j’ai enfin pu tester des jeux auxquels je n’avais pas pu m’adonner, j’ai également joué à des jeux qui m’ont fait rêvé à l’époque et qui ont plutôt mal vieilli.

Et ce n’est que le début … J’ai encore plusieurs milliers de jeux à tester entre les jeux d’arcade, les émulateurs de « vielles consoles », les émulateurs de vieux ordinateurs, etc…

J’ai également »cloué » le bec à ma petite famille qui se moquait de moi en me disant que je ne serais pas capable de réaliser le meuble d’arcade… Ma femme et mes enfants se prosterne désormais devant moi en me lançant des pétales de roses.. Hein quoi.. j’en fait un peu trop ?

Je ne vous parle même pas des soirées en famille. Le meuble est une source de convivialité, de concours de high score ou de jeux de bastons en coopération…

Remerciements:
Je remercie en premier lieu ma petite femme qui a subie les (trop ?) longues heures que j’ai consacrées à la réalisation de ma borne d’arcade ainsi qu’aux petits (gros ?) dépassement de budgets nécessaires à l’acquisition des différents matériaux qui la compose. Mine de rien j’ai passé pendant 2 mois la plupart de mes soirées et de mes week-end à travailler sur ma borne d’arcade…

Attention autant vous prévenir tout de suite… réaliser une borne d’arcade c’est mettre le doigt dans un engrenage et être comme sous l’emprise d’une drogue (enfin je dis ça mais je n’en ai jamais prise). Mais ce que je peux vous dire c’est que la phase de réalisation de la borne en elle même est tout aussi jouissive que de jouer à la borne en elle-même.

Une fois commencé, vous allez penser, manger, parler, dormir, rêver… " borne d’arcade " du matin jusqu’au soir… Chaque étape de la construction est un réel challenge. Contourner et arriver à passer outre les obstacles techniques est un réel plaisir. A peine une étape terminée… vous n’aurez de cesse de penser à la prochaine.

Je remercie également koenigs pour son site Internet qui m’a donné l’inspiration et l’envie de passer « à l’action ».

Je tiens enfin à remercier mon frère et mon papa pour leurs conseils éclairés ainsi que ma maman pour ses encouragements. Je dois également remercier mes enfants pour leur aide ("Bon... tu la tiens la planche - oui ou non ?" - "Non ne lâche pas encore" - " Ha... Je t'ai dis de pas bouger bon sang !!! ").

Combien ça coûte ?:

Bon… le sujet qui fâche… Autant être clair tout de suite… la conception du meuble est assez onéreuse.

Les « postes » les plus importants pour la conception de la borne d’arcade sont: le PC et son écran, les planches en bois (gratuites dans mon cas), les joysticks, les boutons, le track-ball, la carte d’interface, les plaques de plexis, les autocollants.

J’avais initialement prévu de lister l’ensemble des produits avec leurs prix et leurs références… Mais bon… vous savez ce que c’est.. comme je n’ai pas réalisé mon blog tout de suite, les petits tickets de caisses ont fini par s’envoler…

Il ne me reste plus que la facture d’achat des joysticks, des boutons, du track-ball et de la carte d’interface. L’ensemble s’élève à 175 euros. Toutefois ne soyez pas freiné par le coût de réalisation. Il est facilement possible de réduire le montant total. Ne serait-ce qu’en récupérant un ancien PC et un écran, en limitant le nombre d’autocollants, en modifiant la structure du panneau de contrôle, en limitant le nombre de bouton, en se passant du track-ball, etc…

Et les plans ?
Ha... voici une question qui m'a souvent été posée ! Est-ce que je peux avoir les plans avec toutes les dimensions. Pour ma part, l'ensemble des documents que j'ai utilisés sont ici: http://www.koenigs.dk/mame/eng/draw.htm

Bon... autant vous prévenir tout de suite, le document PDF reprenant les dimensions de la borne d'arcade n'est pas tout à fait complet. Il manque notamment les dimensions et les formes précises des arrondis. De plus la fixation de l'écran et la réalisation du tiroir du PC sont "passés" sous silence... Pour la simple et bonne raison que chaque borne d'arcade sera différente en fonction du type d'écran que vous utiliserez. Toutefois les documents en question sont suffisant pour la réalisation de la borne (ce site en est la preuve !). Je vous conseille de réaliser les pièces principales dans de grands cartons (ou à échelle réduite) afin de vous aider à bien comprendre comment les différentes pièces pourront être assemblées.

Découvrez la borne en vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=xjtit2-Ur9g

Conclusion...

Si l’envie de réaliser une borne d’arcade vous « titille »… Je n’aurais qu’un conseil… Foncez !

Ne vous posez pas trop de question et n’ayez pas peur de ne pas être à la hauteur. Comme je l’ai indiqué au début de ce blog, je suis un « bricoleur du dimanche »… Et si moi j’y suis arrivé.. vous y arriverez aussi ! Il vous suffit simplement de travailler avec précaution et minutie.

Allez… bonne réalisation à tous…

Je vais me faire une petite partie de Dig Dug… C’est que j’ai mon record personnel à battre…